Voilà le scénario s'est répété hier soir à Sao Paulo, une nouvelle défaite plus amère que du chocolat ultra-cacaoté signe la fin de l'aventure des bleuEs au Brésil. Domination , certes un peu moins outrageuse que lors de précédents échecs, manque de réussite et de réalisme face au but, une chance du mauvais côté et une seule erreur défensive payée cash, voilà tous les ingrédients de ce match encore une fois cruel pour les tricolores ! Le plus rageant étant que les américaines avaient été sorties quelques heures plus tôt, les allemandes moins dominatrices qu'à la fin des années 2000 et les autres équipes tout à fait à la portée de nos joueuses.
"Éternels regrets"
Ce match marque aussi la fin d'une époque marquée par une coupe du monde 2011 qui laissait entrevoir un énorme potentiel et beaucoup d'espoirs de remporter des titres internationaux pour nos footballeuses. Que ce soit avec Bruno Bini ou avec Philippe Bergerôo, rien n'y a fait, le signe indien n'a pas pu être vaincu, les désillusions se sont enchaînées pour des joueuses qui ont pourtant connu le succès en club. Sur la tombe de cette époque on ne pourra déposer qu'une plaque "Éternels regrets"
Adieu Louisa !
Louisa Nécib-Cadamurro a disputé hier soir son dernier match en compétition officielle, quittant le monde du ballon rond avec un palmarès pléthorique en club (3 ligues des champions et maints titres nationaux) mais un bilan famélique en équipe nationale (Une 4ème place en coupe du monde et une médaille en chocolat aux JO de Londres).
Un avenir plus rose pour les bleuEs ?
D'autres cadres vont sans doute mettre fin à leur carrière internationale et le sort du sélectionneur est en question. L'objectif est maintenant la coupe du monde 2019 à domicile, tous les supporters attendent et espèrent une finale au Parc OL avec les bleuEs, non pas en tribune, mais sur le terrain ! En passant par l'Euro 2017 aux Pays-Bas l'an prochain, la reconstruction d'une équipe performante et beaucoup plus forte mentalement est de mise. Les équipes de jeunes laissent malgré tout présager un avenir plus rose pour nos bleuEs, la défaite d'hier soit pouvant être un mal pour un bien amenant plus de fraîcheur et moins de pression à notre équipe de France.
Les bleuEs mordent la poussière (E. Le Sommer Image: L'équipe)
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